En fait, la Maison des aidants, c'est une plateforme de répit à destination des aidants qui accompagnent un proche qui va être fragilisé par l'âge ou la maladie. Un proche qui a plus de 60 ans, qui peut souffrir de différentes pathologies, que ce soit des maladies neuroévolutives de type Alzheimer ou Parkinson, ou qui accompagnent un proche qui a un cancer. On sait qu'effectivement, toutes ces pathologies, elles vont avoir un impact sur le proche et sur l’aidant et que malgré tout, il faut que l’aidant puisse tenir le coup parce que c'est lui qui va être dans cette coordination et dans l'accompagnement de son proche et donc, effectivement, ce statut d’aidant engendre parfois des difficultés ou des besoins d'information ou de renseignements et en fait, la plateforme de répit que l’on a, elle a vraiment pour objectif d'être ce lieu ressource en fait où l'aidant se dit “là, je peux trouver effectivement” “un lieu d'information, d'orientation, de conseil”. On peut aussi avoir tout ce qui est autour de l'accompagnement plutôt individuel, avec notamment des collègues psychologues qui sont là parce qu'on sait que c'est beaucoup de charge mentale en fait d'accompagner un proche : la peur de mal faire, se poser des limites, la notion de prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin de son proche... Voilà, tout ça ce sont des conseils qu'on peut effectivement diffuser grâce à nos nos collègues psychologues. Et puis les aidants viennent déposer un peu leurs difficultés. Dans l'accompagnement individuel, on a aussi une collègue assistante sociale qui a pour objectif d'accompagner les situations parfois un peu plus complexes qui vont nécessiter un peu plus de coordination ou dont le proche a une pathologie qui est assez avancée, et que les dispositifs de répit sont allés rechercher de façon un peu plus complexe. Donc là, elle va être là pour pouvoir les accompagner. Et puis on a aussi, au-delà de l'aspect accompagnement individuel, on essaie de développer toute une programmation d'action collective. Et puis on essaye, comme je le disais, d'avoir aussi ce dernier volet plutôt sur la relation aidants-aidés. Se dire qu'on est aidants mais pas que. On reste le parent, le conjoint, l'ami, le frère de la personne qui est malade et on essaie de créer des moments de convivialité pour qu'il y ait vraiment cette relation filiale qui se maintienne. Et l'objectif, c'est vraiment de passer juste un bon moment avec son proche. Donc on a des après-midi conviviaux, on fait la Fête de la musique, on va voir des expositions où là, c'est vraiment juste être avec son proche et participer à un bon moment. Le site Aidants 44, c’est un site internet à destination des aidants qui a été mis en place par l'Udaf 44. Alors le site Aidants 44, il a pour objectif de centraliser l'information destinée aux aidants, de mettre en avant tout ce qui est proposé pour les aidants sur le département de Loire-Atlantique, donc de présenter les associations qui peuvent répondre aux besoins des aidants, les structures qui font du répit, les structures d'aide à domicile. L'objectif, c'est vraiment de centraliser toute cette information, de faire des liens avec les sites internet existants, l’objectif n'est pas de remettre ce qui existe déjà. La difficulté, c'est de faire connaître ce qui existe. Il y a beaucoup de choses qui sont mises en place sur le département, là, le département de Loire-Atlantique a mis en place des plateformes de répit destinées aux aidants pour des aidants qui accompagnent des personnes en situation de handicap. Et donc, du coup, c'est comment aussi mettre en avant ce qui est proposé aujourd'hui sur le département de Loire-Atlantique. Des journées comme celle-ci, on est présents sur ce type de forums, ce type d'action, pour faire connaître le site. Après, nous, on démarche toutes les structures qui vont pouvoir répondre à ces attentes et aux attentes des aidants. L'Udaf, c'est l'Union départementale des associations familiales. On regroupe une centaine d'associations familiales qui représentent toute la diversité des familles et on a vocation à défendre la voix des familles dans les différentes instances départementales et on développe des actions d'information et de soutien auprès du grand public, des familles. On a de nombreuses associations membres qui sont des associations d’aidants familiaux aussi, des familles de personnes en situation de handicap, handicap psychique, France Alzheimer... Voilà, il y a plein de types d’associations et des familles qui sont confrontées effectivement à devoir mettre temporairement son travail en pause pour s'occuper d'un proche, trouver des solutions d'aide à domicile. On a des associations familiales d'aide à domicile aussi, qui sont membres et donc c'est souvent des sujets qui reviennent régulièrement, et il y a un dispositif qu'on a mis en place qui s'appelle Le Lien. C'est un véhicule itinérant sur le département de Loire-Atlantique et on se déplace aujourd'hui sur une quinzaine de communes en milieu très rural. L'idée, c'est d'apporter auprès d'un public plutôt isolé, éloigné, très souvent senior, un accès aux droits et au numérique. On accompagne en fait des jeunes volontaires en service civique qui ont entre 16 et 25 ans sur la thématique solidarité-aidants. L’idée, c’est d'accorder du temps de répit aux aidants et de sensibiliser le grand public au sujet de ce qu’est l’aidance, et celle du handicap notamment. On a plusieurs modalités d'intervention, on a des promos de jeunes volontaires qu'on accueille pendant huit mois, qui sont accompagnés par un coordinateur d'équipe et qui vont aller 2 à 3 heures par semaine faire des visites aux familles pour proposer des activités pour soulager les aidants, qui vont faire des interventions aussi en ITEP ou en IME ou qui vont faire des événements sur l'espace public pour sensibiliser au sujet de l’aidance. Et on a aussi des modalités où on propose de mettre à disposition des volontaires 3 à 4 jours par semaine sur des temps plus longs pour monter des projets dans des structures sur la même thématique, avec l'objectif d'accorder du répit aux aidants et de créer du lien avec les bénéficiaires. On réalise des bilans de prévention santé pour les personnes à partir de 50 ans. Le bilan dure 2 heures, il y a une heure d'entretien avec un médecin pour un bilan médical approfondi et une heure d'entretien avec une psychologue qui fera des tests de mémoire, qui verra les problèmes de stress, de sommeil pour les aidants, qui sera dans la prévention des risques sur l'épuisement, puisque les aidants étant tellement sollicités par leur aidé, c’est très difficile et surtout, en plus quand on est salarié également, d'arriver à garder un juste milieu entre l'activité professionnelle, la situation d’aidant, la situation personnelle, c'est très compliqué. Et puis l'épuisement a un impact sur la santé physique, mentale. Il y a des troubles du sommeil, de stress, beaucoup de dépressions chez les aidants parce que c'est lourd à porter. Il existe plein de structures maintenant, pour essayer d'accompagner les personnes au mieux, dont le centre de prévention avec ce bilan. Pour un aidant, on réalise le bilan de 2 heures et ensuite, 3 mois après, on a un système de rappel des aidants pour voir si l'accompagnement a été suffisant, pour voir si on peut mettre en place des choses et on réalise aussi des ateliers aidants spécifiquement pour les aidants pour les aider à mieux surmonter cette étape. On est sur des missions qui sont orientées vers les personnes âgées, avec pour objectif de lutter contre l'isolement des seniors. Un isolement qui a pu être identifié par de nombreux acteurs comme étant une source de grande souffrance pour toutes les personnes âgées qui sont isolées. Et l'idée, ça a été de construire des missions qui permettent de proposer des visites, des temps d'accompagnement par des volontaires, en complément de ce que proposent les professionnels pour permettre à ces personnes de pouvoir avoir une vie sociale, de pouvoir retourner vers l'extérieur, de pouvoir rencontrer des gens, de pouvoir être dans l'échange aussi avec des volontaires qui, eux, sont plutôt jeunes donc on est sur du lien intergénérationnel. Ils participent aussi à construire de belles relations avec les gens. Les missions durent entre six et douze mois. On est plutôt sur huit mois en moyenne et les jeunes sont en mission 24 à 35 heures par semaine. Et là, c'est pareil, on va être plutôt sur 28 heures par semaine en général. Ça s'adresse aux jeunes entre 16 et 25 ans le service civique. Donc c'est important de l'avoir en tête, ça peut être jusqu'à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. Et du coup, les jeunes vont postuler sur les missions qui les intéressent en fonction des projets. Et nous, on va les accompagner pour pouvoir aller jusqu'au bout de leur candidature et pouvoir, avec la structure, se rencontrer et faire en sorte de pouvoir avancer sur un contrat de service civique.