Si je demande, on vient toujours m'aider.
D'abord j'ai mes enfants, effectivement.
Et quelques fois je suis seule, par exemple je voyage quand même relativement seule à Clamart.
Et là, je me débrouille les bus.
Mais s'il y a plusieurs bus, numéro de bus sur la même station, bon ben là je demande aux gens et les gens sont tout de suite là pour nous aider.
Par contre pour des longs déplacements dans Paris, là par contre je suis obligée d'être aidée parce que je ne peux plus lire.
Mais bon pour l'instant je peux encore faire la cuisine.
Pour éplucher les légumes c'est un peu plus catastrophique.
Ou des choses comme ça.
Je suis la représentante de Clamart, de l'AVH, Association Valentin Haüy pour les non-voyants et malvoyants.
L'objectif c'est d'apprendre d'abord à se connaître, à connaître toutes nos idées, mais aussi surtout de voir ce que l'on peut faire dans la ville, avec la mairie, l'accessibilité, aussi bien dans les rues, au site internet de la ville et les bibliothèques.
Aussi nous intervenons dans les écoles pour leur apprendre qu'est-ce que malvoyant, non-voyant, la canne, le chien, du braille.
Je suis Colette Huard, je suis la vice-présidente du CCAS, donc c'est vrai, confrontée régulièrement à tous ces problèmes d'aidants et qu'on ait besoin, nous sommes très sollicités et je suis très heureuse de pouvoir, d'avoir pu obtenir le passage de la caravane des aidants afin d'aider les clamartois à pouvoir les aider, leur donner la marche à suivre et qu'ils viennent nous exposer leurs problèmes dans le domaine de la personne qui est handicapée, les personnes des fois qui ont des enfants handicapés et qui sont vraiment aidants à part entière, puisque ce n'est pas simple à vivre, dans toutes sortes de démarches, les aider, parce qu'il y a beaucoup de sociétés et d'associations qui s'occupent d'aidants et qui les aident.
C'est pour ça que nous sommes en relation en permanence.
Et puis après, même pour nous CCAS, ça nous ouvre les portes également, puisque la caravane, comme elle voyage, elle fait toutes les villes, il y a des choses qu'ils peuvent apprendre dans certaines villes de façon qu'on puisse être enseigné pour pouvoir aider les clamartois.
Je suis aidante de beaucoup de personnes dans mon entourage car ils ne parlent pas le français et ils ne savent pas faire certaines démarches non plus, alors que je m'y connais un peu plus.
J'ai arrêté et j'ai vu votre caravane, parce que j'avais un souci pour une de mes tantes qui a un souci sur son dossier de caisse de retraite et je voulais avoir des questions.
Après, moi, j'avais des questions aussi personnelles me concernant avec des aides sociales.
C'est pour ça que je me suis arrêtée pour me renseigner.
C'est des questions auxquelles je n'ai jamais eu à répondre et comme je ne savais pas, je préférais poser la question.
Je suis conseillère à la résidence senior Montana qui vient de s'ouvrir à Clamart.
C'est une toute nouvelle structure.
En fait, c'est ce qui permet d'accueillir les personnes seniors qui peuvent bénéficier donc d'un logement qui va du studio aux trois pièces.
Et c'est surtout pour les personnes qui ne peuvent plus vivre toutes seules chez eux sans passer par l'EHPAD, mais vraiment pouvoir bénéficier d'une maison comme ils avaient avant, avec toute leur indépendance et leur autonomie, mais avec en plus vraiment du personnel, 24 heures sur 24 pour eux.
On a le contact avec les aidants parce qu'en général les familles qui ont besoin peuvent aussi venir quand ils ont besoin de vacances ou autre, leur proposer de faire des séjours « temporaires » dans notre résidence pour qu'ils puissent se reposer, sachant que c'est un endroit tout à fait sécurisé donc ça c'est bien.
Aussi pour les personnes qui ont chuté chez eux, leurs logements ne sont plus adaptés, donc ça fait un temps de répit aussi au sein de la résidence.
Et puis tout simplement pour les personnes isolées aussi qui veulent avoir du contact et la sécurité chez nous.
Je suis psychologue et je coordonne la plateforme d'accompagnement et de répit pour les aidants qui est portée par la Fondation Odilon Lannelongue.
La plateforme accompagne et soutient les proches aidants qui habitent le sud du 92 et nous proposons une palette de propositions pour les accompagner tout au long de leur parcours.
Donc aussi bien sur du soutien psychologique individuel que des groupes d'échanges entre pairs comme les Cafés des Aidants, les Ateliers Connect Aidants, et puis des propositions bien-être, des propositions de prévention à la santé, des propositions de loisirs, de sorties, du répit à domicile.
Le répit à domicile c'est faire une pause, une parenthèse, être relayé à domicile pour pouvoir se libérer du temps et prendre soin de soi quand on est aidant.
Le nombre d'aidants croît depuis quelques années.
Les aidants s'identifient mieux comme des aidants ce qui va participer à mieux se saisir aussi des dispositifs qui leur sont destinés.
Après on se rend compte, mais ça c'est pas forcément propre au département, mais qu'il existe encore des freins à accepter l'aide notamment sur les restes à charge qu'il peut y avoir, financiers, notamment quand il faut faire intervenir des professionnels pour pouvoir avoir du temps pour soi.
Et puis la grande difficulté c'est l'accès à l'information sur les dispositifs existants que ce soit pour son proche aidé que pour soi-même en tant qu'aidant.
On est là parce qu'on accompagne les familles et les aidants dans le cadre du maintien à domicile et du coup les aidants font partie des personnes ressources et des personnes qui ont aussi besoin de notre accompagnement.
Le fait d'être aidant pour eux c'est naturel, ils ne connaissent pas forcément ce mot aidant.
Nous on est une porte d'entrée, on connaît tous les dispositifs, on a beaucoup de dispositifs liés aux aidants, il existe plein de structures, plein de dispositifs et les gens sont un peu perdus dans tout ce qui existe.
C'est aussi nous de savoir les aiguiller en fonction de ce qu'ils ont besoin, quels types de demandes ils ont, c'est plutôt l'inverse en fait.
Il y a beaucoup de choses mais ils ne savent pas où aller.