Mistral perdante
Posté par Mistral le décembre 2, 2023
Bonjour à toutes et tous
Je suis Annie. 43 ans. Docteure en Histoire, demeurant dans le Val de Marne, et officiant comme aide à domicile pour ma mère, 82 ans, apnée du sommeil, diabéte et cholestérole.
J’ai commencé à etre informée que j’étais l’aidante de ma mère après qu’elle ait été renversée par un véhicule en octobre 2018.
Elle a eut le cocyx fracturé, une plaie à l’arrière de la tête et la cheville gauche cassée, mais les urgences n’ont fait aucune echographie ou radiographie.
Quand ça s’est produit, j’étais au chomage et j’allais me mettre à la recherche d’un emploi.
Face à la douleur de ma mère et ses besoins d’assistance, je n’ai pas pu rechercher un nouvel emploi. Comme je percevais des allocations chomages, je me suis occupée de ma mère à plein temps, jour et nuit. C’était très fatigant.
Puis les allocations chomages ont pris fin. Je n’avais pas fais attention. Ma mère avait toujours grandement besoin de moi. Toujours des douleurs, des pertes d’équilibres et de la désorientation.
J’ai lu que les personnes agées pouvaient avoir un crédit d’impot s’ils emploient une aide à domicile. Cette personne peut etre un membre de sa famille. J’ai alors fais le nécessaire pour etre l’employée de ma mère, son aide à domicile. Nous étions toutes les 2 gagnantes: j’avais un salaire régulier, j’assistais ma mére, elle était bien traitée, pas de stress lié au sérieux de l’employée, ma mére faisant baisser son impot sur les revenus, je cotisais pour ma retraite et je ne faisais plus de bénévolat.
Avec le temps, ses problémes de santé se sont aggravés. La perte d’autonomie aussi. Les assurances n’ont presque rien versées pour les préjudices et les blessures supportées par ma mère et moi. Ils ont donné à peine de quoi rembourser les appareils auditifs qui ont été cassés lors de la chute.
Je m’occupe de tout pour ma mère; je ne m’occupe pas de moi et de mes problèmes de santé.
Quand il y a un probléme, c’est à moi qu’on le confit. Pas à ma soeur ainée, qui n’habite pas très loin. Elle ne vient pas souvent voir ma mère. elle refuse de partir en vacance avec elle, ou même la prendre 1 semaine chez elle (elle n’a pas d’enfants). Elle vit dans le déni de la maladie – des maladies- de notre mére.
Bref… je suis exténuée. Je baisse les bras. je n’ai plus envie de me battre, ni pour ma mère ni pour moi. on me critique tous les jours, que je fasse quelque chose ou pas.
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